Est-ce que les services sont confidentiels?
Comme je suis une professionnelle qui a un code de déontologie à respecter, il va de soi que mon service est totalement confidentiel. D’ailleurs, à cet effet, un contrat de services est signé entre le(s) client(s) et l’orthopédagogue dès la première date de rencontre fixée suite à l’évaluation des besoins de l’enfant.
Comment se passe une première rencontre avec vous?
Après avoir communiqué ensemble une première fois par téléphone ou par courriel, je vous invite à venir me rencontrer à mon bureau afin de rédiger l’état global de la situation de votre enfant. Cette première rencontre, d’une durée de quarante-cinq minutes à une heure, permet de mieux le connaître ; ses goûts et intérêts premiers sur les plans scolaires, familiaux et sociaux. Évidemment, je vous incite fortement à apporter des travaux réalisés à l’école (portfolio) et ses derniers bulletins afin d’observer le tout et de faire une première constatation de la nature des difficultés de ce dernier. Suite à cette discussion qui implique aussi la participation de l’enfant (prise de parole et petites tâches), nous prenons ensemble une décision commune sur les modalités des rencontres. Pour connaître le fonctionnement de mes services, je vous invite à aller consulter dans l’onglet SERVICES, la rubrique ÉVALUATION DES BESOINS.
Mon enfant ne veut pas rencontrer un orthopédagogue, que puis-je faire?
Sans le savoir, votre enfant, surtout s’il n’a pas encore rencontré un orthopédagogue à l’école peut malheureusement s’être fait une fausse idée en entendant le mot «ortho» sonné à ses oreilles quelques fois. Alors, la première intervention à faire avec lui sera de lui expliquer le vrai rôle de ce spécialiste en donnant des exemples de situations où son rôle est nécessaire.
Par exemple, si votre enfant vit des difficultés en lecture, vous pouvez lui expliquer que l’orthopédagogue sera là pour bâtir avec lui un outil, un aide-mémoire où des stratégies de lecture seront expliquées pour l’aider à mieux évoluer dans sa lecture et les exercices de compréhension associés.
De la même façon qu’il sera aussi plus simple pour lui de bien écrire en ayant sous les yeux, parfois sous la forme d’illustrations, les étapes à franchir une à une pour procéder à l’écriture d’un texte.
Le message le plus important à lui transmettre est de ne pas juger les orthopédagogues sans avoir pris le temps de les rencontrer, car bien au-delà du titre de la profession, il y a avant tout, une personne qui a à cœur les enfants et leurs intérêts. Alors, dans mon cas, la première rencontre d’évaluation des besoins, offerte gratuitement, permettra à votre enfant de constater s’il est bien et confiant en ma présence et s’il est prêt à débuter le processus d’interventions déterminé
Dans quelle matière offrez-vous un soutien scolaire et comment cela fonctionne?
Mes services s’orientent davantage en français et en mathématiques. Mon travail consiste principalement à développer des stratégies qui faciliteront l’apprentissage de votre enfant, que ce soit en lecture, en écriture ou pour la résolution de problèmes mathématiques.
Lors du premier contact (par téléphone ou par courriel), j’écoute ou je lis attentivement les faits que vous me rapportez concernant certaines difficultés scolaires vécues par votre enfant. Par la suite, je fixe un premier rendez-vous avec vous et votre enfant, ce qui nous permet d’établir ensemble les priorités et le nombre de rencontres qui seront nécessaires. Nous pouvons donc déterminer les bonnes interventions à mettre en place avec moi et à la maison. Le nombre de rencontres varie en fonction de l’investissement des parents dans le cheminement scolaire de leur enfant.
Plus l’implication des parents est importante à la maison, plus les résultats seront concluants pour l’enfant. À l’inverse, pour illustrer le manque d’implication je vous suggère de visualiser un tabouret. Le retrait de l’un des participants à la rééducation de l’enfant équivaut au retrait de l’une des pattes du tabouret. Est-ce que celui-ci peut demeurer en équilibre avec une patte en moins ?
Mon enfant fait plein d’erreurs d’orthographe. Pouvez-vous l’aider à corriger ça?
La réponse est OUI. Ce type de situation se présente d’ailleurs très souvent à moi. Un orthopédagogue peut définitivement aider votre enfant à mieux définir ses idées, les structurer, les formuler et ainsi bâtir un code de correction adapté à sa façon d’apprendre. Je suggère même à l’enfant d’apporter cet outil avec lui en classe afin de l’utiliser au besoin (avec l’accord de l’enseignant bien entendu). Souvent, une méthode de correction unique est appliquée pour l’ensemble des élèves alors que, selon moi, il est préférable de définir un outil différent pour l’enfant qui ne parvient pas à utiliser adéquatement celui qui est imposé en classe. En plus de développer son autonomie, cela aura pour effet d’augmenter sa confiance face aux tâches d’écriture.
Quelles sont les ressources mises à ma disposition pour aider mon enfant?
Comme la plupart des parents, lorsque vous êtes conscients des difficultés de votre enfant, vous comptez naturellement l’aider, mais par où commencer? Parfois, le simple fait de contacter le CLSC de votre région pour connaître une liste de ressources disponibles pour vous aider dans votre problématique est déjà un très bon début de démarche.
Par la suite, une fois cette première étape franchie, soyez à l’avant et contactez l’école puis prenez rendez-vous avec les intervenants de l’école afin d’éclaircir la situation présente de votre enfant. Lorsque la rencontre sera faite, prenez des mesures appropriées avec des intervenants qui offriront un programme de rééducation adapté aux besoins spécifiques de votre enfant.
Aussi, de nombreux livres éducatifs et une variété de liens Internet existent pour s’amuser en apprenant. Afin d’en découvrir quelques-uns, veuillez vous rendre dans ma section RESSOURCES et vous constaterez qu’à toute difficulté existe des façons stimulantes de résorber la situation.
Comment développer l’autonomie de mon enfant?
Dans un premier temps, je vous propose de vous asseoir avec lui afin d’établir une liste des responsabilités qu’il est capable de faire sans se sentir obligé d’exécuter les tâches. Il doit comprendre que sa part doit être accomplie au même titre que les autres membres de la famille. Si le tout est clairement expliqué, vous serez surpris de la vitesse avec laquelle il acceptera de participer. Graduellement, vous pourrez lui en demander un peu plus d’une année à l’autre. Prenez appui sur les tâches scolaires et montrez-lui le comparatif afin qu’il s’expose à la réalité. De plus, si l’enfant à qui vous comptez inculquer ses valeurs a des frères ou des sœurs plus âgés, vous pouvez aussi les impliquer dans la répartition des tâches pour favoriser une influence positive.
Comment dois-je m’impliquer en tant que parents?
Si mon enfant est au primaire ?
Votre premier rôle est d’être réellement présent pour écouter votre enfant. Il doit pouvoir compter sur toute votre attention. De plus, vous devez, surtout lorsque les enfants sont de niveau primaire, questionner les enseignants et les autres intervenants de l’école afin de connaître leurs attentes de même que leurs exigences. La collaboration est essentielle pour contribuer à une participation de tous dans l’atteinte des objectifs souhaités.
Si mon enfant est au secondaire ?
Votre rôle est quelque peu différent lorsque votre enfant se retrouve au secondaire. Assurez-vous d’avoir une communication avec les enseignants pour faire le suivi des évaluations et des sessions d’examens, afin de contribuer à la préparation de votre adolescent. Comme ce dernier vit une période de développement importante, laissez une place à son autonomie en le guidant à distance, d’une façon simple. Vous maintiendrez alors une belle relation avec lui.
Quelle sont les principales différences entre difficulté et trouble d’apprentissage?
La difficulté d’apprentissage se définie comme un retard développemental ou un obstacle à l’apprentissage à caractère transitoire qui se dissipe habituellement grâce à une intervention adaptée. Contrairement au trouble, la difficulté n’est pas causée par un dysfonctionnement cérébral, mais plutôt par plusieurs facteurs internes et externes à l’individu tels que des conditions socio-économiques difficiles, des différences culturelles ou linguistiques, un manque de motivation, ou encore, un milieu familial ou scolaire peu stimulant.
Le trouble d’apprentissage, quant à lui, est d’origine neurologique qui en fait un obstacle permanent pour ceux et celles qui en souffrent : il n’existe aucune cure, aucun moyen de l’enrayer. Toutefois, il est possible d’en diminuer les conséquences sur la vie de l’individu et ce, de deux façons : la rééducation et l’accommodation par des outils adaptés et spécialisés.
Quelle est la différence entre l’orthopédagogie et l’orthophonie?
L’emploi d’orthopédagogue comporte plus spécifiquement, d’une part, le dépistage, l’évaluation et l’accompagnement des élèves qui présentent ou qui sont susceptibles de présenter des difficultés d’apprentissage, ainsi que l’identification de leurs besoins et de leurs capacités, d’autre part, la conception et la réalisation de programmes de rééducation visant à corriger des difficultés d’apprentissage au plan des habilités cognitives ou des compétences; ainsi qu’un rôle conseil et de soutien auprès des enseignantes et enseignants et des autres intervenantes et intervenants scolaires et des parents.
En ce qui a trait maintenant à l’orthophoniste, ce professionnel de la santé, ne peut intervenir que sur prescription d’un médecin. Il est spécialisé dans la correction des troubles de la parole et du langage (bégaiement, dyslexie…). Il prévient, évalue et traite les déficiences et les troubles de la communication orale et écrite ainsi que les troubles qui y sont associés. En faisant appel au jeu, à travers des exercices adaptés à chaque patient, il corrige les troubles de la parole. L’orthophoniste procède à des bilans et à des actes de dépistage tout en intégrant la dimension psychologique, sociale, économique et culturelle des patients.
Quoi faire pour augmenter la motivation de mon enfant?
Le mot clef est l’implication. Investissez-vous dans la relation avec votre enfant en faisant des activités avec lui à chaque semaine. Établissez un ensemble d’activités susceptibles de lui plaire. Pourquoi d’ailleurs ne pas dresser cette liste avec lui comme deux complices.
Votre enfant est peut-être du type agité qui adore les sorties extérieures alors que ce n’est pas votre «dada». Rien ne vous empêche de lui organiser une sortie avec ses amis. Dites-lui à quel point vous êtes heureux de lui faire ce plaisir, qu’il le mérite. Tout est dans la façon de présenter et d’apprécier les instants, le moment présent d’une façon détendue, saine et positive. Souvent, lorsque les efforts sont soutenus de la part des parents et des autres intervenants gravitant autour de l’enfant, ce dernier voit concrètement ce que lui rapportent ses actions. La motivation s’accroît alors d’elle-même, tout comme la confiance en soi, ce qui, à mon avis, est le point ultime d’un bon départ.